Ouvert en 2009 au Cameroun, la filiale du groupe International Havas Media Group, s’installe pour contrôler le secteur des médias au milieu des agences. Havas Media en clair est “une agence de conseils en stratégie commerciale, élaboration de recommandation média, de stratégies de communication”. Havas Media est la branche du groupe Havas qui est spécialisée dans l’achat d’espaces médias pour les annonceurs. Havas Group depuis 2013 appartient au groupe Bolloré et compte parmi les plus grandes agences de communication dans le monde.
Une fois au Cameroun, Havas Media va avoir une place de choix et rencontrer un marché pas trop concurrentiel, un terrain en friche, facile à occuper. Certaines grandes entreprises, faute d’agence média de poids, continuaient de gérer leurs espaces média directement en interne, ce qui n’est pas trop correct. Havas Media a été une aubaine dans ce sens, et a très vite su s’imposer sur la place du marché sans trop d’efforts. Aussi, quand on se nomme Havas Media, qu’on appartient à un puissant groupe, il y a des portes où on entre sans frapper.
Quelques années seulement, Havas Media a eu comme client important la multinationale Orange Cameroun. L’agence avait donc pour mission de planifier, d’organiser et de mesurer la présence de la marque en ATL. Le budget dédié dans toutes les entreprises pour le média a toujours été le plus important dans le déploiement marketing et communication de ces entreprises. Cette collaboration a donné l’opportunité à Havas Media de bien s’installer au Cameroun et de pouvoir intéresser d’autres clients.
Vers la fin de l’année 2022, les bruits qui couraient dans la ville depuis quelques mois ont été confirmés par la fermeture systématique de l’agence Havas Media Cameroun. Aucune explication n’a été donnée jusqu’à ce jour. Même si certains cadres qui y étaient et qui ont reçu leurs dédommagements en terme de millions, ils conservent encore le droit de réserve. Mais il faut avouer que la présence d’une entité pareille manque au paysage de la communication au Cameroun. Et celles qui existent depuis lors peinent encore à monter en grade.
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