Nous étions le 21 janvier 1976, l’avion supersonique franco-britannique baptisé « la Concorde » effectue son premier vol commercial. Cet avion de la compagnie Air France relie pour son premier voyage « Paris à Rio de Janeiro en passant par Dakar ». Au sortir de ce voyage, les témoignages laissaient comprendre que les clients avaient vécu une expérience extraordinaire, « les passagers d’Air France étaient tous unanimes pour dire qu’ils avaient fait un voyage inoubliable ». Ce jour-là, ce n’est pas seulement un simple vol, c’est une démonstration de la puissance française à travers le monde. L’agence Havas, déjà assez puissante avait été chargée de l’organisation de cet événement historique. Dans leurs différentes stratégies pour marquer un coup fort, ils mettent un accent particulier sur la publicité. C’est alors que frappés par le génie singulier d’un Eko Roosevelt, ils vont lui demander de composer une chanson pour le lancement du premier vol commercial de la Concorde. C’est ainsi que va naître la chanson « Nalandi ».
Nalandi a été un véritable succès, non seulement pour la publicité de la Concorde, mais aussi pour les mélomanes. Il est classé parmi les titres les plus importants à sa sortie à travers l’Afrique et le Monde, et aussi l’un des titres phares d’Eko Roosevelt. Car c’est à ce moment que sa carrière prend véritablement de l’envol à un très haut niveau. Le titre dépasse le million de 45 Tours et est sacré sans grande surprise disque d’or. Plusieurs encore aujourd’hui se souviennent de ce titre mélodieux, qui fait voyager, qui fait s’envoler. En français, il signifie « je m’en vais », dans tous les sens du terme.
Dans le titre « Njuke Bonene » produit en 1978 dans l’album “Kilimandjaro’’, de produit subtil et efficace de la cigarette West. Dans le clip, on voit Eko se rendre à un kiosque, sous un on découvre un placement parasol brandé aux couleurs de la marque West, il s’allume une cigarette, sans aucun doute la West. La scène est tellement belle qu’elle ne donne pas l’impression d’être une publicité. Car au moment où il allume sa mèche, il se perd dans ses pensées en regardant éperdument une jeune fille qui sort d’un bâtiment, puis commence à la suivre du regard. 30 secondes de pur bonheur, pour le grand plaisir de la marque, et ce n’était pas un fait du hasard. Comme nous l’informe Heyndricks Bile, ‘‘Eko Roosevelt avait eu un rapprochement avec la marque de cigarettes West’’.
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