Deux jours déjà que cette catastrophe a touché le pays, deux jours que des familles pleurent sans cesse. En cause, l’occupation anarchique des terrains, et du manque de suivis des autorités.
Ceci est le deuxième drame en l’espace d’un an dans la ville de Yaoundé ; sans compter toutes ces précédentes catastrophes dans certaines villes du pays. Jusqu’ici qu’est ce qui a été fait ? allons-nous continuer à donner des raisons, à trouver des coupables et rester les bras croisés ?
Des personnes consternées après la mort d’une trentaine de personnes suite à un éboulement de terrain à Yaoundé
L’occupation anarchique de ces zones découle principalement de la difficulté qu’ont les autorités à établir un plan d’urbanisation clair, et à gérer la question du foncier dans la capitale, à en croire les explications d’un plan d’urbanisme de la capitale politique camerounaise, rendu public en 2008 par la communauté urbaine de Yaoundé.
Celestine Ketcha Courtes, la ministre camerounaise de l’habitat
Pour Célestine Ketcha Courtes, l’accident de Mbankolo est la conséquence d’une occupation anarchique des zones interdites : « on a occupé le lit de l’eau. Il faut libérer les zones non constructibles afin de sauver les populations des constructions menaçant ruine que nous voyons. Si rien n’est fait, d’ici quelques jours, nous allons encore vivre un autre drame ».
Elle invite les populations a plus de responsabilités et appelle les gouverneurs de régions et les maires de villes, à poursuivre l’opération de libération des zones d’occupation interdites, où se sont illégalement installées les populations.
Le pays n’a pas besoin d’une catastrophe de plus pour être en éveil et se relever.
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