“SI ETO’O PEUT, MOI AUSSI JE PEUX”

Dans les ruelles de New-Bell, quartier bouillonnant de Douala, où les rêves se fracassent souvent contre la dure réalité de la vie, l’écho d’une phrase résonne encore avec force : “Eto’o peut”. Prononcée avec une ferveur quasi religieuse, elle portait en elle l’espoir d’une génération, l’aspiration à une vie meilleure.

Le 21 mars 2016, MTN Cameroun avait frappé un grand coup marketing en lançant une campagne publicitaire avec Samuel Eto’o, l’icône du football camerounais, comme ambassadeur. Le slogan, simple mais puissant, “Eto’o peut”, s’est propagé comme une traînée de poudre, s’imprégnant dans les esprits et les cœurs des Camerounais. Partout, on pouvait voir le visage souriant d’Eto’o sur les panneaux d’affichage, dans les journaux et sur les réseaux sociaux. Sa réussite, son ascension fulgurante d’un quartier pauvre à la gloire mondiale, incarnait l’incroyable potentiel qui sommeillait en chacun.
“Si Eto’o peut, moi aussi je peux”, répétaient les jeunes, gonflant la poitrine d’une fierté nouvelle. Cette phrase n’était pas qu’un simple slogan, c’était un cri de ralliement, une invitation à briser les barrières et à se dépasser.

L’impact de la campagne a été fulgurant. La jeunesse camerounaise s’est approprié le message d’Eto’o, l’utilisant comme mantra pour surmonter les obstacles et poursuivre ses rêves. Des initiatives ont fleuri, des projets ont été lancés, tous inspirés par la conviction que l’impossible était possible. Mais qu’est-ce que “Eto’o pouvait” exactement ? La question restait ouverte, alimentant le mystère et la fascination. Certains y voyaient une force de volonté surhumaine, d’autres un talent inné, d’autres encore une combinaison des deux.

Pour MTN, l’objectif était clair : insuffler l’espoir et l’ambition à une génération confrontée à de nombreux défis. En utilisant l’image d’Eto’o, ils voulaient démontrer que la réussite n’était pas réservée à une élite privilégiée, mais qu’elle était accessible à tous ceux qui étaient prêts à travailler dur et à croire en eux-mêmes. Mais peu importe l’interprétation, le message résonne. La jeunesse camerounaise, souvent confrontée à la pauvreté et aux obstacles, s’identifie à Eto’o, le fils d’une famille modeste qui a gravi les échelons du succès pour devenir l’un des plus grands footballeurs de tous les temps.

“Si Eto’o a réussi, pourquoi pas moi ?”, devient la devise d’une génération déterminée à briser les barrières et à réaliser ses rêves. Les jeunes s’emparent du slogan, le transformant en cri de guerre, en une affirmation de leur potentiel illimité. L’impact de la campagne dépasse le cadre du marketing. Elle devient un mouvement social, une source d’espoir et de motivation pour une population en quête d’un avenir meilleur. Aujourd’hui, des années après la fin de la campagne officielle, “Eto’o Peut” s’est mué en légende urbaine.

Le slogan continue d’inspirer, de motiver et de rappeler à chaque Camerounais que, comme Eto’o, il possède le pouvoir de réaliser l’extraordinaire.
L’héritage de “Eto’o Peut moi aussi je peux ” est palpable dans les rues du Cameroun. On le retrouve dans les rêves des jeunes, dans leur détermination à réussir, et dans leur conviction inébranlable que, si Eto’o a pu, eux aussi le peuvent. Et même si la question de ce ”qu’Eto’o pouvait” exactement reste sans réponse définitive, une chose est sûre : il a donné à tout un peuple la conviction qu’il pouvait réaliser l’impossible.

Redigée par William Monkam Brand Content Manager chez  Publicity and Design